Le Globe
2022, Plexiglass, 800 x 800 x 460 mm, Halle Nord Capsule 1,81 © Coline Mir
automotiv
automotiv
Jeudi
2017, sculpture, automate sweat shirt ceramic, 167 × 50 × 30 cm
italo improvisation
2015, performance, Performance Proletarians#2 with Sophie d’Ishtar, Scarlett Martini and Fiammentta Fabrizi, Rome Swiss Institut, 8’24
Miami
2015, video, sound recording and subtitles, Rome, 53’09
Miami is a one shot interview of a strip bar manager. The place, where we had an appointment with Sig. Pino is called Miami, « mi ami » as « love me ». Initially I asked Camilla Paolino to collaborate with me on this investigation for a Laptop Radio broadcast happening at the Swiss Institute in Rome. We brought ourselves into a suburban Roma strip bar to make a visit, to see, to chat with the manager and to sound record everything. MIAMI has No-images. We feel the atmosphere of the bar, listening to Pepe’s playlist and the people entertaining themselves with the ones working. Del Rey’s subtitles lustfully appear on the black screen, translating while people are explaining, interpretating, joking, questioning, talking rubbish, showing off, singing and fighting.
Parure Torbesh
2013-2022, Création radiophonique, lien: https://laurenceandfriends.ch
Texte: Laurence Favez
Cette pièce audio présente en trois épisodes les échanges avec une famille du peuple Torbesh. En voyage au Kosovo en 2013, l’artiste s’intéresse notamment à la tenue portée par les jeunes mariées le jour de leur cérémonie. Véritable parure, cet assemblage de tissus brodés, bijoux et maquillage nécessite des heures de préparation et une contrainte physique indéniable lors de son endossement.
En 2022 l’artiste réactive les enregistrements produits au Kosovo et poursuit ses recherches généalogiques en Suisse. Elle fait notamment la connaissance d’Alma, petite fille d’Aziza rencontrée 10 ans plus tôt.
Parure Torbesh parle de transmission. Celle d’une tradition en perte de vitesse qui souvent n’intéresse plus les jeunes générations, mais aussi celle d’une artiste fascinée par cette culture en émulation. L’enregistrement est également au cœur de ce travail puisque l’oralité du vecteur rejoue le ferment transmissible initial. L’artiste affirme sa démarche dans les différents échanges par une posture tantôt effacée, soulignant sa présence par son silence, tantôt proactive, questionnant ses interlocuteurs.
Installation in situ (autocollants), 2022
L’image documentaire de Parure Torbesh est par l’autocollant disséminée dans l’espace d’exposition de l’exposition collective Radio.
Entre les doubles fenêtres, coins et miroirs, portes de placards, stores etc… l’image fétiche n’a plus d’âge dans cet espace vide, en transition.